« Avant de donner le texte à lire […], je passe par des mois à corriger pour arriver vaguement au son que j’adorerais que le livre ait, et que je n’atteins pas, vu que je n’arriverai jamais à mélanger Proust, Rousseau et Hemingway. Ce sont mes trois bougies, les trois sons qui m’ont vraiment perturbée quand j’étais jeune. Je ne change rien à l’histoire que j’ai écrite à toute allure, mais je travaille la musique des mots. »
Fred Vargas. Elle n° 3724 du 5 mai 2017.